Anatomie

Les collections du conservatoire d’anatomie

En 1795, l’école de santé, redevenue faculté de médecine en 1808, s’installe dans l’ancien palais épiscopal. L’enseignement de l’anatomie devient obligatoire et un cabinet d’anatomie et d’histoire naturelle est créé en tant qu’outil pédagogique pour les étudiants.

Dès 1798, les étudiants ont l’obligation de présenter une pièce anatomique réelle ou artificielle pour valider leurs examens, pièce par la suite déposée au cabinet d’anatomie. Les conservateurs, professeurs et prosecteurs contribuent également à l’enrichissement des collections. Pour conserver ce matériel d’étude, une aile supplémentaire du bâtiment est édifiée au XIXe siècle dans laquelle est inauguré le conservatoire d’anatomie en 1852.

Aujourd’hui, près de 5 000 pièces du XIXe et du début XXe siècles sont exposées : réelles (sèches ou en fluides) et artificielles (injections-corrosions, moulages, sculptures, prothèses, instruments chirurgicaux d’époque) relevant de l’anatomie normale, comparée, et pathologique. D’autres domaines sont présents, comme la paléontologie, l’archéologie et la conchyliologie, permettant aux étudiants de s’ouvrir à des connaissances plus larges.

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Les collections anatomiques des musées Delmas-Orfila-Rouvière

Un remarquable don des collections des anciens musées Delmas-Orfila-Rouvière de la faculté de médecine de Paris, a enrichi en 2011 le patrimoine historique de l’Université de Montpellier.

Ces collections portent les noms des médecins M.-J.-B. Orfila (1787-1853), fondateur du musée à Paris en 1844, d’Henri Rouvière (1876-1952) et d’André Delmas (1910-1999) ses successeurs qui enrichissent considérablement le fonds d’origine.

Afin de mettre en lumière ce don de 8 000 pièces, une nouvelle salle a été aménagée en 2014 dans le bâtiment historique de la faculté de médecine. Quelques-unes des pièces phares de la collection sont désormais visibles : deux écorchés d’Honoré Fragonard, un gorille en papier mâché de Louis Auzoux, la reproduction en cire du nain Nicolas Ferry dit « Bébé », une sélection de la collection d’anatomie comparée de M.-J.-B. Orfila, ainsi que les pièces emblématiques de l’ancien musée forain du docteur Spitzner (1834-1896).

Le bâtiment historique, ainsi que ces deux collections, sont classés au titre des Monuments Historiques.

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