Diffracteur d'électrons lents | |
UM.IES.0018 | |
RIBER | |
Cette partie d'un appareil à diffraction d'électrons est de forme cylindrique, et présente deux poignées à l'avant. Il est entièrement en métal gris brossé, avec une grosse bague en métal au devant, maintenue par des vis. Sur ce cerclage est noté la marque, le numéro de série et le type. A l'avant de l'appareil, trois embouts ressortent, permettant des branchages à d'autres parties. L'objet est un étui de protection de l'appareil qui est à l'intérieur. Il se met dans une enceinte à vide car il doit travailler dans le vide, la collerette de vis sert à l'attacher. Sert à analyser la structure cristallographique d'un échantillon cristallin mis en face. A besoin d'un coffret d'alimentation pour fonctionner. usage / fonctionnement : composé d'un canon à électron qui envoi des électrons sur la cible, les électrons interagissent avec le cristal et sont renvoyés vers un écran fluorescent sur lequel apparait l'image du réseau réciproque du cristal. Particularité : par rapport aux autres appareils de diffractions, est de travailler avec des électrons lents, qui ne pénètrent pas dans le cristal, ce qui permet d'analyser que la première couche d'atomes du cristal et non pas sa profondeur (sa structure cristallographique). On peut donc comparer les différences avec l'intérieur. On l'utilise dans les appareils de MBE (Mollecular beam epitaxy) c'est à dire des appareils de fabrication de cristaux couche par couche, en particulier des semi conducteurs comme GaAs ou GaSb (cristaux que l'on fabriquait à l'IES pour leurs propriétés électroniques particulières). Cet appareil appartenait à un labo plus ancien que l'IES. A été utilisé pour la première fois dans un labo appelé LESIC (laboratoire d'étude des surfaces et interfaces des composants) dont l'objectif était d'analyser les surfaces des semi conducteurs, dans les années 80/85. Ce laboratoire a ensuite fusionné avec d'autres pour former le LAIN (laboratoire d'analyse des interfaces et des nano-structures) qui fut un des labos fondateurs de l'IES. Il était couplé avec un autre appareil, dans un ensemble d'étude de surface des semi conducteurs qui comprenait un spectroscope de photo-émission et un analyseur AUGER. Le numéro d'inventaire correspond à Robin 312/05 du nom du directeur de l'époque. |