Planche pédagogique : les hémosporidies du paludisme
CHU.Parasitologie.0071
IMPRIMERIE F. CHAMPENOIS

Cette planche pédagogique : les hémosporidies du paludisme, Plasmodium malariae (m.), vivax (v.), falciparum (f.) comporte des chromolithographies légendées. Elle a été dessinée par PERRIER & CÉPÈDE et fabriquée par l'imprimerie F. CHAMPENOIS. Le plasmodium est un protozoaire à l'origine du paludisme chez l'homme. Ce parasite se transmet par la piqûre de l'anophèle femelle. Très rapidement, il contamine le foie et ses cellules via la circulation sanguine et lymphatique. Une fois actif, il produit des cellules-filles qui se développent dans les globules rouges. L'anophèle femelle qui aspire le sang contaminé, transmet alors la maladie dans le sang de l'hôte suivant et poursuit le cycle de contamination. Il existe plusieurs espèces comme le Plasmodium falciparum (forme maligne), le Plasmodium vivax (forme bénigne) et le Plasmodium malariae (forme bénigne). Les crises hépatiques ont une durée variable : 6 jours pour le premier, 8 jours pour le second et 12 jours pour le dernier. Les stades 1 à 8 représentent le cycle de reproduction asexuée, la multiplication et le maintien du stock parasitaire. Les sporozoïtes, après une période de maturation dans les cellules du foie deviennent des schizontes. Ils se développent au sein des globules rouges (1 à 7) qui finissent par éclater (8). Une nouvelle génération de plasmodium est libérée, pérennisant le cycle dans le système sanguin de l'hôte. Le stade 9 correspond à la production des gamètes. Lors de la phase sanguine, certains globules rouges servent de réservoir de production des gamètes du plasmodium. Ces cellules de la reproduction deviennent disponibles dans le réseau sanguin dans l'attente d'une piqûre d'anophèle : celui-ci est réinfecté et le cycle recommence. Les stades 10 à 22 montrent le cycle du parasite dans son hôte intermédiaire (reproduction sexuée). Le moustique pique un homme parasité et déglutit les gamètes du plasmodium présentes dans le sang (10 et 10'). Ces dernières se conjugent (11, 12 et 12') donnant un ookinète (13) qui se développe dans le tractus digestif du moustique pour devenir un oocyste (14 à 19). Cet oocyste se rompt (20) et libère des sporozoïtes infectieux (21) qui se logent et s'accumulent dans les glandes salivaires du moustique (22 et 22' : coupe transversale et sagittale). Enfin, le stade 23 illustre l'infection, la piqûre. La femelle anophèle pique un homme sain en l'infectant de sporozoïtes.