Cet enregistreur CHAUVIN-ARNOUX, modèle polygraphe 190, intègre un galvanomètre mesurant la tension du courant électrique d'un circuit. Les déviations du courant (et donc leurs valeurs) sont représentées graphiquement sur un diagramme et couplées à un dispositif de repérage horaire (cadran de l'enregistreur et quadrillage du diagramme). Le tracé sur diagramme peut ensuite être interprété grâce à une réglette de lecture qui reproduit exactement les graduations du cadran. L'enregistreur est constitué d'un diagramme en papier (rouleau) supporté par un tablier porte-diagramme, de deux électroplumes à encre violette, d'une réglette graduée, d'un tambour réenrouleur, d'un rouleau sécheur, et à l'arrière, de molettes de réglage de zéro, d'un interrupteur "moteur" pour l'avance de diagramme, de bornes du galvanomètre et d'un interrupteur pour ce dernier, ainsi que de bornes pour l'électroplume. L'électroplume est reliée à une pile de 4,5V avec interrupteur en série. Dix vitesses d'enroulement sont possibles grâce à un moteur synchrone lent (1 tour/heure), un moteur synchrone rapide (1 tour/minute) et six roues dentées interchangeables associées par paires (pignons menant et mené). Le diagramme comporte des ordonnées transversales espacées de 15 et 30 minutes. La déviation totale s'obtient pour 5 mA et la résistance interne est d'environ 530 Ohms.