Diapason La1 Si1
UM.PHYS.96
Rudolph Koenig (Paris)
?
2e motié XIXe siècle

Le diapason par Rudolph KOENIG est une tige en acier recourbée en forme de pincette. Il est fixé sur un socle en bois. Un petit miroir circulaire avec une armature en laiton est fixé sur l'une des branches tandis que sur l'autre branche est fixé un disque en laiton de même diamètre que le miroir.

Les différentes fréquences possibles sont gravées dans les branches du diapason.

 

Le diapason est un instrument qui permet d'émettre un son de référence pour régler les instruments de musique. Pour cela, il faut écarter les deux bras grâce à un cylindre de fer. Les branches, alors éloignées de leur position d'équilibre, reviennent à leur position d'origine en vibrant. A ce moment là, le diapason produit un son de hauteur (fréquence) constante dépendant de ses dimensions.

Celui possède un miroir circulaire afin de rendre visible les vibrations comme dans l'expérience de Lissajous. Par exemple, deux diapasons munis chacun d’un miroir sont placés l’un à l'horizontale, l’autre à la verticale de manière à mettre les deux miroirs en regard. Un faisceau de lumière produit par une lampe tombe sur le premier miroir puis se réfléchit sur le deuxième miroir. Ensuite, le faisceau est projeté sur un écran. Si le diapason horizontal vibre, on obtient sur l'écran une ligne lumineuse allongée dans le sens horizontal, pendant que l’autre diapason est au repos. De même qu’en frappant le diapason vertical on aura une ligne verticale.