Boîte de résistances à plots, vue d'ensemble, première moitié du XXème siècle, ©UM
Boîte de résistances à plots
UM.PHYS.131
1ère motié XXe siècle

La boîte de résistances à plots est composée d'un socle en bois. Deux éléments se distinguent. D'abord un alignement de huit bobines entourées chacune d'un fil de maillechort (alliage de cuivre, zinc et nickel) ou de manganin (alliage de cuivre, manganèse et nickel). La première moitié du fil est enroulée dans un sens, tandis que l'autre est enroulée dans le sens contraire, ce qui permet de réduire le phénomène d'auto-induction. L'autre élément est une plaque en bakélite sur laquelle se trouvent des plots espacés les uns des autres, en laiton.Les bobines sont reliées à des fiches (ou combinateurs) dont la partie supérieure est isolante. Ces fiches peuvent être retirées. Elles bouchent les espaces entre les plots de laiton. Ces fiches servent par ailleurs à établir un contact électrique entre les plots en laiton. Chacune correspond à une valeur exprimée en ohm. A l'extrémité de ces plaques en laiton se trouvent deux bornes que l'on peut visser. Deux autres bornes se distinguant par leur taille sont aussi amovibles. Lorsque les fiches sont toutes en place, la résistance vue est nulle, mais lorsque l'on en retire une, la résistance augmente en fonction de la valeur indiquée sur la plaque en bakélite selon l'ordre de valeurs suivantes : 1-2-2-5-10-20-20-50. Les bobines sont recouvertes par un couvercle en plastique, fermé par des vis, des deux côtés.

La boîte de résistance à plots était utilisée dans les manipulations en laboratoire nécessitant une résistance variable.