Tube polarimétrique, vue d'ensemble, deuxième moitié du XIXème siècle, ©UM
Tube polarimétrique
UM.PHYS.32b
2e motié XIXe siècle

Le tube polarimétrique s'utilise avec le polarimètre de Laurent. Chacun des côtés du tube en laiton est muni d'un oculaire. Ce tube inséré dans l'encoche qui se trouve sur le tube porte-éprouvette du polarimètre, fait office de contenant pour la substance étudiée.

Le tube polarimétrique doit être rempli d'une solution à étudier, puis installé dans l'encoche prévue à cet effet sur le tube porte-éprouvette du polarimètre.

Le polarimètre de Laurent et son tube polarimétrique permettent de :

- Déterminer le pouvoir rotatoire spécifique de différentes substances ; déterminer la concentration d'une substance optiquement active ; mesurer la concentration en sucre d'une solution (le polarimètre devient alors un saccharimètre). Pour ces trois utilisations, une source lumineuse (lampe à vapeur de sodium) est nécessaire.

- Pour ce qui est de la première utilisation (déterminer le pouvoir rotatoire spécifique d'une substance) : intercaler un tube contenant la substance à analyser. Le faisceau lumineux traverse un prisme de Nichol. Une moitié de la lumière qui sort polarisée va directement vers la solution, alors que l'autre moitié traverse une lame demi-onde. Ces deux faisceaux, aux angles de polarisation différents sont analysés au travers d'un autre prisme de Nichol. En tournant l'analyseur, situé sur l'oculaire, l'intensité des deux faisceaux change, deux angles sont obtenus, dans lesquels les deux moitiés sont faiblement ou fortement illuminées, mais avec la même intensité. Deux angles sont alors obtenus et permettent de déterminer le pouvoir rotatoire de la substance étudiée.

- Pour ce qui est de la deuxième utilisation (déterminer la concentration d'une substance optiquement active) :Si l'on connaît le pouvoir rotatoire de la substance étudiée, la procédure est la même. La concentration sera calculée en appliquant la formule de Biot.

- Pour ce qui est du saccharimètre : Il s'agit de la même expérience, seulement, la substance étudiée diffère puisqu'il s'agit d'analyser la concentration en sucre d'une solution.