Bobine de Ruhmkorff, vue d'ensemble, deuxième moitié du XIXème siècle, ©UM
Bobine de Ruhmkorff
UM.PHYS.194
2e motié XIXe siècle

La bobine de Ruhmkoff est composée d'un socle en bois sur lequel repose une double bobine. L'appareil comprend également un condensateur logé dans le socle en bois, un commutateur entouré de deux bornes de connexion et un interrupteur à marteau.

La double bobine est composée d'une première bobine dite inductrice, formée par l'enroulement d'un fil de cuivre autour d'un cylindre creux de bois. Cette première bobine est enveloppée dans un manchon de caoutchouc isolant, elle peut contenir jusqu'à une centaine de spires. La seconde bobine dite induite s'enroule autour du manchon. Son fil de cuivre plus fin que le premier est donc plus long. Les spires peuvent atteindre le nombre de quelques milliers. Les extrémités de ce fil sont reliées à deux bornes de connexion situées au-dessus de la bobine et destinées à soutenir des électrodes qui permettent de recueillir le courant induit. De part et d'autre de la double bobine sont installés des montants en bois permettant de maintenir les fils en place. L'interrupteur est composé d'une lame à ressort munie à son extrémité d'un plot métallique appelé marteau. 

 

La bobine de Ruhmkoff permet d'obtenir une succession régulière de variations importantes de tension, par induction. Les bornes sont respectivement branchées aux pôles positif et négatif d'un générateur. Les fils se branchent à un appareil électrique que l'on souhaite alimenter. Le courant inducteur traverse le commutateur, la borne et la première bobine. Il en sort par un fil qui gagne la borne via l'interrupteur à marteau, lorsque ce dernier est fermé.