Le tube de Kundt est composé d'un long tube en verre contenant de la poudre de lycopode (soufre végétal). Une des deux extrémités est fermée par un piston qui joue librement dans le tube et qui est fixé à l'extrémité par une tige de métal. La seconde extrémité est scellée par un piston qui se déplace par des frottements doux. L'appareil est généralement fixé par ses extrémités à un support horizontal.

Le tube de Kundt est utilisé pour mesurer la vitesse du son dans un gaz, basée sur le phénomène des ondes stationnaires.

En secouant le tube, la poudre de lycopode se répartie régulièrement en une couche aussi mince que possible. Il est important d'avoir le tube dans une exacte position horizontale. À l'aide d'un chiffon enduit de colophane (produit issu de la distillation de différentes substances récoltées à partir d'arbres résineux), ou bien d'acétone, il s'agit de frotter la tige métallique. Un son à la fréquence très élevée est émis. Le premier piston est alors animé d'un mouvement vibratoire, se propageant jusqu'au second piston. Ces vibrations se réfléchissent d'un côté puis de l'autre, du second vers le premier piston et ainsi de suite. À certains endroits du piston, la poudre de lycopode se rassemble en tas équidistants appelés ventres. Le système d'ondes stationnaires établi est facilement visible. La distance qui sépare les  milieux de deux tas consécutifs est donc égale à la demi-longueur d'onde. En mesurant la distance qui sépare les deux tas les plus éloignés, il est possible d'obtenir la valeur de la longueur d'onde.