Tuyau sonore pour l'étude des noeuds et des ventres
UM.PHYS.112
J. Lancelot (Paris)
?
2e motié XIXe siècle

Le tuyau sonore pour l'étude des nœuds et des ventres par J. LANCELOT est composé d'un corps parallélépipédique en bois dont l'une des faces présente cinq losanges en bois servant à ouvrir ou fermer de petites ouvertures circulaires dans le tuyau. Le tuyau est ouvert d'un côté et à l'autre extrémité se présente une embouchure. L'embouchure est constitué d'un "pied", ouverture par laquelle arrive l'air et qui sert également de support pour une soufflerie mécanique, d'une fente par laquelle circule l'air, et d'une ouverture transversale dont la partie supérieure est taillée en biseau et la partie inférieure est horizontale.

Le tuyau sonore sert à étudier la position des nœuds et des ventres qui se forment. En effet, il y a dans les tuyaux des nœuds et des ventres, c'est-à-dire des points où l'air est en repos et d'autres où il est vivement agité. La distance entre deux nœuds est dite une concamération : c'est une sorte de chambre limitée par deux parois d'air en repos, et au milieu de laquelle se trouve un ventre. Pour prouver l'existence de ces nœuds en jouant sur l'ouverture et la fermeture des petites ouvertures circulaires à l'aide des losanges.

Si un losange est ouvert et qu'il n'y a pas de modification de son, c'est qu'il est positionné sur un ventre. A l'inverse, si le son est totalement modifié lorsqu'un losange est ouvert, c'est que l'onde sonore est fortement perturbée et que le trou se situe sur un nœud.