Galvanomètre Deprez d'Arsonval
UM.PHYS.145
Jules Carpentier
?
2e motié XIXe siècle

Le galvanomètre Deprez d'Arsonval par Jules CARPENTIER est constitué d'un socle circulaire en acajou reposant sur trois pieds en laiton. Un aimant en fer à cheval est maintenu verticalement sur le socle grâce à une armature en laiton. Une potence en laiton sert à maintenir un cylindre en fer doux entre les deux bras de l'aimant. Au sommet de la tige en laiton se trouve une tige de suspension réglable à laquelle est accroché un fil métallique. A ce fil est accrochée une bobine électrique rectangulaire recouverte de goudron et mobile autour du cylindre en fer. Au sommet de ce bobinage est fixé un miroir circulaire et en bas, il est relié à une languette de tension. A l'avant du socle se trouvent deux bornes électriques.

 

Cet appareil sert à mesurer les intensités des courants. Lorsqu'il n'est pas soumis à un courant, la torsion du fil métallique place le bobinage rectangulaire dans le plan de l'aimant. Lorsqu'on fait passer un courant dans l'appareil, le cadre tourne d'un certain angle, dans un sens ou dans l'autre, en fonction du sens du courant, et tend à se placer perpendiculairement aux lignes de force du champ. A mesure que la déviation augmente, la torsion du fil arrive à équilibrer les actions électromagnétiques. L'intensité du courant est sensiblement proportionnelle à la déviation. On mesure l'angle de déviation par la méthode optique, au moyen du petit miroir. Une des propriétés caractéristiques de ce galvanomètre est de prendre immédiatement sa position d'équilibre.