Physique

La collection de physique de l’Université Montpellier 2 est représentative de l'histoire de l'enseignement, des sciences et des techniques du XIXe et du début du XXe siècle.

Nature de la collection et nombre d’objets
Cette collection de physique comprend de nombreux instruments permettant d'étudier, lors des travaux pratiques, des domaines variés tels que l'optique, l'électricité, l’électromagnétisme ou encore l'acoustique. Elle compte environ 300 objets dont 200 inventoriés.


Histoire
Une riche collection de physique, issue des saisies révolutionnaires, est mise en dépôt à la faculté des sciences de Montpellier par la ville en 1811. Seuls quelques objets sont encore conservés aujourd'hui mais cette collection initiale a été enrichie tout au long des XIXe et XXe siècles par les professeurs titulaires de la chaire de physique. Le Pôle Patrimoine scientifique est aujourd'hui le gardien de plusieurs centaines d'objets de physique acquis dès l'installation de la faculté en 1810. Ils permettaient aux étudiants de disposer d'instruments des plus modernes pour leurs travaux pratiques.

État d’avancement de l’inventaire
L’inventaire complet de la collection de physique de l’UM2 est en cours.

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Illustration a Titre Numéro d'inventaire Fabricant Description Auteur modification
Photographie interférentielle de Gabriel Lippmann UM.PHYS.84 Gabriel Jonas Lippmann

Photographie couleur prise par Gabriel Lipmann représentant son jardin. Elle est montée à l'intérieur d'un prisme en verre afin de rendre visible les couleurs suivant l'orientation du prisme. Du papier noir recouvre le dos du prisme en verre.

 

Galvanomètre Deprez d'Arsonval UM.PHYS.156 Jules Carpentier

Le galvanomètre Deprez d'Arsonval par Jules CARPENTIER est constitué d'un socle circulaire en acajou reposant sur trois pieds en laiton. Un aimant en fer à cheval est maintenu verticalement sur le socle grâce à une armature en laiton. Une potence en laiton sert à maintenir un cylindre en fer doux entre les deux bras de l'aimant. Au sommet de la tige en laiton se trouve une tige de suspension réglable à laquelle est accroché un fil métallique. A ce fil est accrochée une bobine électrique rectangulaire recouverte de goudron et mobile autour du cylindre en fer. Au sommet de ce bobinage est fixé un miroir circulaire et en bas, il est relié à une languette de tension. A l'avant du socle se trouvent deux bornes électriques.

Une fente circulaire sur le socle est destinée à maintenir un globe en verre de protection.

 

Galvanomètre Deprez d'Arsonval UM.PHYS.73 Jules Carpentier

Le galvanomètre Deprez d'Arsonval par Jules CARPENTIER est constitué d'un socle circulaire en acajou reposant sur trois pieds en laiton à vis calantes. Un aimant en fer à cheval est maintenu verticalement sur le socle grâce à une armature en laiton. Deux tiges en laiton permettent de maintenir un cylindre en fer doux entre les deux bras de l'aimant. Au sommet des tiges en laiton se trouve une tige de suspension réglable à laquelle est accroché un fil métallique. A ce fil est accrochée une bobine électrique rectangulaire recouverte de goudron et mobile autour du cylindre en fer. Au sommet de ce bobinage est fixé un miroir circulaire et en bas, il est relié à une languette de tension. A l'avant du socle se trouvent trois bornes électriques.

Une fente circulaire sur le socle est destinée à maintenir le globe en verre. Le globe en verre comporte un oeilleton à diriger sur le miroir.

 

Galvanomètre Deprez d'Arsonval UM.PHYS.64 Jules Carpentier

Le galvanomètre Deprez d'Arsonval par Jules CARPENTIER est constitué d'un socle circulaire en acajou reposant sur trois pieds en laiton. Un aimant en fer à cheval est maintenu verticalement sur le socle grâce à une armature en laiton. Une potence en laiton sert à maintenir un cylindre en fer doux entre les deux bras de l'aimant. Au sommet de la tige en laiton se trouve une tige de suspension réglable à laquelle est accroché un fil métallique. A ce fil est accrochée une bobine électrique rectangulaire recouverte de goudron et mobile autour du cylindre en fer. Au sommet de ce bobinage est fixé un miroir circulaire et en bas, il est relié à une languette de tension. A l'avant du socle se trouvent deux bornes électriques.

Une fente circulaire sur le socle est destinée à maintenir un globe en verre de protection. Le globe en verre est muni d'un oeilleton à diriger vers le miroir.

 

Boite de résistances UM.PHYS.24 Jules Carpentier

La boîte de résistances par Jules CARPENTIER se présente sous la forme d'une boîte parallélépipédique en bois verni à quatre pieds en bois sur laquelle est fixée une plaque de bakélite. Sur cette plaque sont fixées deux bornes de branchement en laiton à vis moletées ainsi que 17 plots en laiton et en bakélite. Ces plots (ou fiches) sont séparés par des pièces de laiton et s'insèrent dans de petits trous. En-dessous ou au-dessus de chaque trou est inscrite la valeur de la résistance correspondante (1, 2, 2, 5, 10, 20, 20, 50, 100, 200, 200, 500, 1000, 2000, 2000, 5000). L’une est notée « infini » et l'ensemble forme un "U", reliant les deux bornes.