Félicitations à notre détective en herbe qui a su trouver le nom et la fonction de ce dernier OSNI de l’année. Il s’agit bien d’un instrument qui permet de démontrer le principe d’Archimède que vous connaissez sur le bout des doigts : « Tout corps, plongé dans un fluide en équilibre, y subit une poussée verticale de bas en haut, égale au poids du volume de fluide déplacé. ».
Les deux cylindres présents sont respectivement plein et creux, travaillés de manière à ce que le volume du cylindre plein soit exactement égal à la capacité du cylindre creux. Ce système est suspendu sous une balance hydrostatique, d’abord le cylindre creux et au-dessous le cylindre plein. L'équilibre est réalisé au moyen d'une tare placée dans l'autre plateau de la balance. Un vase contenant de l'eau est ensuite placé au-dessous du cylindre plein qui est alors immergé complètement. La poussée exercée par l'eau sur le cylindre plein fait incliner la balance de l'autre côté. Pour ramener le tout à la position horizontale, il suffit de remplir d'eau le cylindre creux. On fait donc équilibre à la poussée en ajoutant du même côté un poids d'eau égal à celui de l'eau déplacée.