Une nuit à Osniville ! (Réponse)

 

Tatatatam, tatatatam, tatatatam, roulements de tambour et grognements de lion – j’espère que vous avez la réf. Oui, les résultats arrivent. Oui, cinq longues semaines durant lesquelles vous avez patiemment attendu.e.s. Oui, j’arrête de parler et je laisse place au tirage de notre main innocente.

 

 

Félicitations à toi Ô étudiant.e , tu as su déjouer tous les incidents que tu as rencontré sur ta route et tu as trouvé le nom de cet imposant et intriguant objet. Il s’agit bien d’un robot-bras maître-esclave, plus exactement du système de télémanipulation MA-10. Cet instrument était utilisé au Laboratoire d’Informatique, de Robotique, de Microélectronique de Montpellier (LIRMM). Ce bras se compose de deux parties : une permettait à un chercheur ou un technicien de le manipuler grâce à la présence d’un joystick tandis que la seconde située en atmosphère confinée (souvent radioactive) reproduisait les mouvements impulsés par les utilisateurs. Le bras pouvait alors attraper et/ou déplacer des objets dans des atmosphères inaccessibles à l’Homme, les deux parties étant séparées par un mur blindé. Ce robot a été fabriqué par la société La Calhène à Vendôme et aurait dû servir au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) pour des applications nucléaires.