Un OSNI d’eau douce !?! (Réponse)

 

Et oui déjà 5 semaines écoulées… La pluie était encore là et nous attendions désespérément que le soleil nous brûle la peau, que l’odeur de la chaleur nous rappelle la proximité de l’été, que les examens soient derrière nous…

Victoire ! Et même double victoire pour toi Ô gagnant.e de ce dernier OSNI, cru 2024-2025. Cet objet est bien un réfractomètre portable. Il était utilisé à la station marine de Sète pour analyser la salinité et la densité de l’eau présente soit dans les aquariums installés dans le bâtiment, soit dans les étangs et les lagunes de la région.

 

 

Normalement mes petits scientifiques vous devez connaître le phénomène de la réfraction. Vous vous souvenez de la paille plongée dans l’eau qui apparaît pliée sous la surface. Ce phénomène est dû à la lumière qui lorsqu’elle traverse un nouveau milieu, est en partie réfléchie, en partie réfractée. Le type de milieu ainsi que sa concentration influencent cet angle de déviation, en modifiant la vitesse de propagation. Le réfractomètre mesure cet angle.

Comment marche-t-il ? Une fois l’appareil étalonné, la substance étudiée est déposée sur le prisme et le petit volet est rabattu pour l’étaler de manière uniforme, sans bulles d’air. Le clapet est ensuite relevé pour exposer la substance à la lumière. L’indice de réfraction se fait par lecture au moyen de l’optique. Il suffit ensuite de se reporter à des grilles indiquant le taux de réfraction de la substance recherchée, ici le sel.