Astronomie

La collection d’astronomie de l’Université de Montpellier comprend plus de 200 objets dont 56 sont classés au titre des Monuments Historiques. Elle présente un intérêt patrimonial majeur et illustre les évolutions techniques et les pratiques scientifiques du XVIIIe au XXe siècle.

Les instruments les plus anciens sont issus de la Société royale des sciences de Montpellier dissoute en 1793 et qui réalisait ses observations depuis la tour de la Babote. Ces instruments, devenus propriété de la ville de Montpellier, sont mis en dépôt à la faculté des sciences de Montpellier en 1811. Cette attribution permet à la faculté nouvellement créée d’acquérir ses premiers instruments dédiés aux observations et aux travaux pratiques des étudiants.

Tout au long des XIXe et XXe siècles, la faculté des sciences acquiert de nouveaux matériels afin de répondre aux besoins de l’enseignement et de la recherche à l’exemple des appareils d’observation utilisés pour les expériences de comètes artificielles dans les années 1960. Selon les périodes, ces instruments sont installés dans des lieux emblématiques de la ville à l’image de l’Arc de triomphe, l’observatoire du Jardin des plantes construit en 1879 et désormais sur le campus Triolet de l’UM.

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Illustration Titre Numéro d'inventaire Description
Comparateur microphotomètre 4032

Acheté vers 1965 par H. Andrillat pour réduire les observations de l'OHP (Observatoire de Haute Provence). Notice constructeur avec tampon "Hilger & Watts France 43, rue Beaubourg, Paris, 3ème".  

 

 

Microphotomètre enregistreur Challonge 4036

Enregistreur graphique de spectres photographiques. Utilisait un galvanomètre à miroir extérieur. Le graphe était à l'origine  réalisé sur un papier photo-sensible (24 X 30) placé dans l'appareil. Acquis par le laboratoire d'astronomie du Pr. Andrillat vers 1964. Accessoires séparés : un petit galvanomètre et un petit miroir sur pied (illustration d). Un enregistreur MECI  à plume et déroulement de papier UM2-4143 lui a été accouplé en 1967 par M. Laffineur, ingénieur à l'IAP (Institut d'Astrophysique de Paris). Il était, ainsi modifié, en service jusques vers 1990 au laboratoire d'Astronomie de Montpellier. Classé MH en 2006.

A lier avec UM2-4143 (MECI) ,  et et le dérouleur de papier UM2-4107

Règle de Wild de 10 cm 4002

Complet avec écrin d'origine, état neuf, étiquette "CNRS 328" sur l'écrin, inscription au crayon "3.82" sur la tranche. Inscription gravée "E. ROQUES" (technicien CNRS au labo d'Astronomie) sur la tranche. Verre. Graduations gravées tous les 1/10 e de mm. Servait avec l'aide d'une loupe à mesurer des longueurs sur des clichés ou des agrandissements ou bien à étalonner des rapports d'agrandissement. Achetée 350 F en 1966.

Télescope T505 (Cassegrain-Newton) 4040

Installé en 1964 (photo). Télescope Newton-Cassegrain(2), D= 505 mm. Monture équatoriale. Une araignée Newton et deux araignées Cassegrain, chacune avec leur miroir secondaire donnent des rapports d'ouverture F/5 (Newton) et  F/15 et  F/25 (Cassegrain). Un spectrographe à réseau de 160 A/mm  a été construit par le SECIA  pour son foyer F/15
Le porte plaque du spectrographe a été remplacé par une camera CCD refroidie construite au GRAAL (cf. le stage de DUT de P. Laffond) en 1993. La rénovation de toute l'électricité et l'électronique a été effectuée en 2002-2005 par M. Belmas (IR au GRAAL).  De 1995 à 2014 le foyer Cassegrain (F/15) est équipé du spetrographe à réseau et de cette camera CCD refroidie et il est utilisé noatmment pour les TP de spectrophotométrie du master 1, parcours CCP .
Au printemps 2011 un couple de "Phoenicurus ochruros" (rougequeues noirs)  a insisté pour tisser son nid sous le disque équatorial de l'entrainement à galet. Les 4 oisillons éclos se sont envolés le 6 juin. Au printemps 2012 le même (?) couple a recommencé et a fait cette fois 2 nichées. Au printemps 2013 un nichoir pour rougequeues noirs a été construit et installé en haut du mur de la coupole et a été spontanément adopté (2 nichées succesives de 4 et 6 individus).

Microdensitomètre enregistreur à double faisceau 4037

"MK III CS Serial N° 705".
Enregistreur graphique (plume, papier A4) de spectres. Un faisceau en forme de fente fine  traverse l'émulsion tandis que l'autre traverse un coin photométrique. Le grandissement (déplacement du papier / déplacement de l'émulsion) est réglable (bras mécanique). 
Vraisemblablent transféré (acquis ?)  à la fin des années 1960  depuis un laboratoire de Physique qui n'en avait plus l'usage. Cet appareil était en service au laboratoire d'Astronomie en 1975. Classé MH en 2006.
Un lot de papiers quadrillés au format est présent.