Physique

La collection de physique de l’Université Montpellier 2 est représentative de l'histoire de l'enseignement, des sciences et des techniques du XIXe et du début du XXe siècle.

Nature de la collection et nombre d’objets
Cette collection de physique comprend de nombreux instruments permettant d'étudier, lors des travaux pratiques, des domaines variés tels que l'optique, l'électricité, l’électromagnétisme ou encore l'acoustique. Elle compte environ 300 objets dont 200 inventoriés.


Histoire
Une riche collection de physique, issue des saisies révolutionnaires, est mise en dépôt à la faculté des sciences de Montpellier par la ville en 1811. Seuls quelques objets sont encore conservés aujourd'hui mais cette collection initiale a été enrichie tout au long des XIXe et XXe siècles par les professeurs titulaires de la chaire de physique. Le Pôle Patrimoine scientifique est aujourd'hui le gardien de plusieurs centaines d'objets de physique acquis dès l'installation de la faculté en 1810. Ils permettaient aux étudiants de disposer d'instruments des plus modernes pour leurs travaux pratiques.

État d’avancement de l’inventaire
L’inventaire complet de la collection de physique de l’UM2 est en cours.

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Illustration a Titre Numéro d'inventaire Fabricant Description Auteur modification
Boîte de résistances à plots, vue d'ensemble, première moitié du XXème siècle, ©UM Boîte de résistances à plots UM.PHYS.131

La boîte de résistances à plots est composée d'un socle en bois. Deux éléments se distinguent. D'abord un alignement de huit bobines entourées chacune d'un fil de maillechort (alliage de cuivre, zinc et nickel) ou de manganin (alliage de cuivre, manganèse et nickel). La première moitié du fil est enroulée dans un sens, tandis que l'autre est enroulée dans le sens contraire, ce qui permet de réduire le phénomène d'auto-induction. L'autre élément est une plaque en bakélite sur laquelle se trouvent des plots espacés les uns des autres, en laiton.Les bobines sont reliées à des fiches (ou combinateurs) dont la partie supérieure est isolante. Ces fiches peuvent être retirées. Elles bouchent les espaces entre les plots de laiton. Ces fiches servent par ailleurs à établir un contact électrique entre les plots en laiton. Chacune correspond à une valeur exprimée en ohm. A l'extrémité de ces plaques en laiton se trouvent deux bornes que l'on peut visser. Deux autres bornes se distinguant par leur taille sont aussi amovibles. Lorsque les fiches sont toutes en place, la résistance vue est nulle, mais lorsque l'on en retire une, la résistance augmente en fonction de la valeur indiquée sur la plaque en bakélite selon l'ordre de valeurs suivantes : 1-2-2-5-10-20-20-50. Les bobines sont recouvertes par un couvercle en plastique, fermé par des vis, des deux côtés.

Boîte de résistances à plots, vue d'ensemble, première moitié du XXème siècle,©UM Boîte de résistances à plots UM.PHYS.129

La boîte de résistances à plots est composée d'un socle en bois. Deux éléments se distinguent. D'abord un alignement de huit bobines entourées chacune d'un fil de maillechort (alliage de cuivre, zinc et nickel) ou de manganin (alliage de cuivre, manganèse et nickel). La première moitié du fil est enroulée dans un sens, tandis que l'autre est enroulée dans le sens contraire, ce qui permet de réduire le phénomène d'auto-induction. L'autre élément est une plaque en bakélite sur laquelle se trouvent des plots espacés les uns des autres, en laiton.Les bobines sont reliées à des fiches (ou combinateurs) dont la partie supérieure est isolante. Ces fiches peuvent être retirées. Elles bouchent les espaces entre les plots de laiton. Ces fiches servent par ailleurs à établir un contact électrique entre les plots en laiton. Chacune correspond à une valeur exprimée en ohm. A l'extrémité de ces plaques en laiton se trouvent deux bornes que l'on peut visser. Deux autres bornes se distinguant par leur taille sont aussi amovibles. Lorsque les fiches sont toutes en place, la résistance vue est nulle, mais lorsque l'on en retire une, la résistance augmente en fonction de la valeur indiquée sur la plaque en bakélite selon l'ordre de valeurs suivantes : 1-2-2-5-10-20-20-50. Les bobines sont recouvertes par un couvercle en plastique, fermé par des vis, des deux côtés.

Boîte de résistances à plots, vue d'ensemble, première moitié du XXème siècle, ©UM Boîte de résistances à plots UM.PHYS.130

La boîte de résistances à plots est composée d'un socle en bois. Deux éléments se distinguent. D'abord un alignement de huit bobines entourées chacune d'un fil de maillechort (alliage de cuivre, zinc et nickel) ou de manganin (alliage de cuivre, manganèse et nickel). La première moitié du fil est enroulée dans un sens, tandis que l'autre est enroulée dans le sens contraire, ce qui permet de réduire le phénomène d'auto-induction. L'autre élément est une plaque en bakélite sur laquelle se trouvent des plots espacés les uns des autres, en laiton.Les bobines sont reliées à des fiches (ou combinateurs) dont la partie supérieure est isolante. Ces fiches peuvent être retirées. Elles bouchent les espaces entre les plots de laiton. Ces fiches servent par ailleurs à établir un contact électrique entre les plots en laiton. Chacune correspond à une valeur exprimée en ohm. A l'extrémité de ces plaques en laiton se trouvent deux bornes que l'on peut visser. Deux autres bornes se distinguant par leur taille sont aussi amovibles. Lorsque les fiches sont toutes en place, la résistance vue est nulle, mais lorsque l'on en retire une, la résistance augmente en fonction de la valeur indiquée sur la plaque en bakélite selon l'ordre de valeurs suivantes : 1-2-2-5-10-20-20-50. Les bobines sont recouvertes par un couvercle en plastique, fermé par des vis, des deux côtés.

Interféromètre Michelson de Fabry-Perot, vue d'ensemble, première moitié du XXème siècle, ©UM Interféromètre Michelson de Fabry et Perot UM.PHYS.42 ADAM HILGER LTD, ANGLETERRE

L'interféromètre FABRY et PEROT, du fabricant ADAM HILGER LTD repose sur un trépied en fonte. Sur sa face arrière, un vernier (avec tête) divisé en 100 degrés fait coulisser le charriot porte-miroir sur une glissière, elle-même déplacée par une chariot auxiliaire se déplaçant toujours sur cette même glissière. Les miroirs sont fixés sur une plaque de bronze, dans des châssis métaliques, au moyen de vis qui les appuient sur le cadre principal. Ces miroirs sont partiellement réfléchissants et peuvent librement laisser passer la lumière. Le premier miroir se déplace sur la glissière principale, quant au second, fixe, il possède des réglages de rotation plus précis, notamment grâce à plusieurs compensateurs (trois en tout). Un micromètre est adjoint à l'ensemble. Sur la face de droite, un autre vernier est présent (toujours divisé en 100 degrés), ainsi qu'un troisième miroir; également équipé d'un compensateur.

 

 

Microscope polarisant de Nodot, Ducretet, vue d'ensemble, première moitié du XXème siècle, ©UM Microscope polarisant de Nodot UM.PHYS.72 EUGENE DUCRETET

Le microscope polarisant de NODOT, du fabricant EUGÈNE DUCRETET, est constitué de deux parties : un système de polarisation et d'analyse, et un microscope composé. La première partie est constituée (polarisateur et analyseur) d'une pile de glace éclairée par un miroir mobile. L'analyseur est un prisme de Nicol placé sous la lentille. Le microscope composé est maintenu à la verticale à l'aide d'un support fixé par une articulation à un trépied de hauteur variable. Son système éclairant qui concentre la lumière polarisée sur le cristal à observer, est constitué de trois lentilles inférieures. Les rayons traversent ensuite les lentilles supérieures, constituant ainsi l'objectif et l'oculaire du microscope. Un écran permet d'arrêter les rayons extérieurs. Enfin, la monture de la lentille est à plaque tournante avec une graduation permettant d'orienter le cristal.