Une crème d'OSNI (indice n°3)

 

The last but not the least… Continuons notre voyage à travers les mouvements artistiques et filons directement aux Pays-Bas pour découvrir le baroque. Je vous entends déjà râler : le surréalisme et Magritte, passe encore. Nous ne suivions déjà plus avec Julien Dupré et la traite des vaches ! Si elle saupoudre le tout de baroque, elle va nous perdre ! Hophophop ! Comptez jusqu’à trois et respirez profondément.

 

 

Un dernier tableau du peintre baroque Pierre Paul Rubens (1577-1640). Le baroque, c’est quoi me direz-vous ? Alors je vous répondrai que ce mouvement s’oppose à celui de la Renaissance en présentant des évènements historiques au point culminant de leur dramatisme. Prenons comme exemple la mort de Daenerys, je peindrai le couteau planté dans son cœur avec un focus sur son visage expressif où se mêleraient rage, incompréhension, trahison et désespoir. Le regard qui tue à Jon Snow. Quelque chose de très sobre en somme !

Les peintres baroques aiment les émotions extrêmes telle que la passion. Ils utilisent pour cela des couleurs chaudes et contrastés, des jeux d’ombre et de lumière (le clair-obscur ou chiaroscuro, toujours utile chez l’ambassadeur), des compositions asymétriques (l’action n’est pas forcément au centre) et des gestes et attitudes expressives. Je vous ai dit fort sobre, les baroques !

Et pourquoi ce choix de l’origine de la Voie lactée ! Ah, ça c’est l’indice ! À vous de vous creuser les méninges.