Catégorie Collections
Le travail des musées et de certains collectionneurs « thésauriser, préserver et décrire de nouvelles espèces minérales » peut porter à question. En effet, le citoyen peut s'interroger et se demander à quoi bon sert ce classement et cette accumulation d’échantillons? Quelles en sont les applications ? Parce qu'après tout, il paye ! Vision un peu sévère mais qui mérite d'interroger les collectionneurs sur leurs finalités. Les minéraux qui remplissent les tiroirs de ces institutions pourraient-ils changer la vie courante de ce citoyen ? La réponse est vraisemblablement oui ! Il y aurait multitude d'exemples mais attachons nous à un minéral, la stannite.
Décidément, les minerais exercent sur moi un puissant magnétisme ! Ces masses sombres aux quelques éclats brillants excitent mon imaginaire. Je ne peux m'empêcher en les contemplant de songer aux légendaires et malicieux lutins des Monts Métallifères de l'Europe de l'Est, les Nickels et Kobolts qui ont par la suite inspiré les nains travaillant dans la mine de diamant de Blanche-Neige et les sept nains de Walt Disney ou plus près de nous, le mineur voyant dans la flamme de sa lampe à carbure briller le filon tant convoité. L'obscurité tellurique me fascine !
Comment peut-on relier la petite ville d’Ivitgut au Groenland, Copenhague au Danemark et les Baux-de-Provence en France ? C’est encore un coup de Vincent et de ses découvertes minéralogiques dans les réserves de l’Université de Montpellier. Suivons-le donc à travers ce long périple pour découvrir la saga de l’aluminium !
Qu’est-ce que la stibine ? Un petit animal endémique à une région perdue de l’Europe ? Mais, non ! Une plante qui porterait le nom de son découvreur le Professeur Stibis ? Toujours pas mais vous chauffez ! La stibine est le principal minerai d’antimoine de formule Sb2S3 et devinez quoi ? L’Université de Montpellier en possède de nombreux échantillons. Cependant, aujourd’hui, je vais me concentrer sur un spécimen provenant du Collet de Dèze en Lozère.
L'exploitation d'un gisement minier nécessite d'importants capitaux : s’insinuent alors bien souvent la notion de capitalisme et les ambiguïtés qui y sont liées, même au début du XXe siècle… Ces tribulations financières peuvent parfaitement s’illustrer avec un morceau de galène issu des collections de l’Université de Montpellier dont l’étiquette mentionne la provenance : "Société des mines d'argent de la Caunette ; Mine de la Caunette (Aude)" ainsi que la teneur du minerai "Galène. Échantillon à 60 % Pb. 1800 g d'Ag à la [tonne]".
Nous vous en avions parlé il y a quelques jours. Les chroniques de Vincent reviennent avec une petite nouveauté : les minéraux moches ! Vous savez, ce sont ces minéraux qui ne sont pas d'une beauté exceptionnelle... On pourrait même dire qu'ils sont quelconques, insignifiants, sympas, etc. Mais ils existent et sont fort utiles à l'homme et y'a pas que la beauté qui compte quoi!
Les chroniques de Vincent continuent avec une petite nouveauté pour cette rentrée : les minéraux moches ! Ils ne sont pas d'une beauté exceptionnelle... On pourrait même dire qu'ils sont quelconques, insignifiants, sympas, etc. Mais ils existent et sont fort utiles à l'homme. Y'a pas que la beauté qui compte quoi!
Après le Mexique et l'Auvergne, direction le Var et la petite commune de La Carrade pour découvrir une nouvelle histoire autour des minéraux et des collections de l'Université de Montpellier!
Continuons notre voyage de découverte des échantillons de la collection de minéralogie de l'Université de Montpellier mais également de lieux parfois méconnus... Aujourd'hui, Vincent s'attaque à l'améthyste et l'Auvergne!
Qu'est-ce qui pourrait faire penser, qu'à Montpellier, se trouvent trois singuliers et remarquables cristaux, tant par la minéralogie du gisement original que par les mains prestigieuses entre lesquelles ils sont passés…
Vous allez me dire que je vous parle beaucoup de l'Herbier, des collections de botanique et de Recolnat* mais ce n'est pas moi : tout le monde veut en savoir plus sur ce projet de numérisation de grande ampleur. C'est donc avec plaisir que le service a accueilli l'équipe de France 3 région.
Maintenant que vous avez découvert le projet Recolnat* grâce au à la vidéo "De l'ombre à la lumière" (et si vous ne l'avez pas fait il est encore temps de vous rattraper), nous vous proposons désormais d'écouter la douce voix de Caroline Loup, conservateur scientifique de cet herbier dans le vent, interviewée par RCF.
Recolnat, un drôle de nom pour un drôle de projet. Mais que se cache derrière cet acronyme ? Tout simplement le récolement des collections naturalistes de France. Le récolement ? C'est une opération mise en place pour vérifier la présence de documents et d'objets dans une collection, plus particulièrement d'archives, de bibliothèques, de centres de documentation ou de musées. Un projet titanesque me direz-vous ? Voyons voir à l'échelle de l'Herbier MPU de l'Université de Montpellier (UM) comment se déroule cette opération.
Encore un dicton qui ne sera pas contredit par le Service du Patrimoine Historique mais dans cette histoire la pierre nous a bien eues... Elle n'a point roulé et d'autres spécimens sont venus se joindre à elle pour former une très belle collection. Ce sont donc 163 échantillons de minéralogie qui ont rejoint les collections de l'Université de Montpellier grâce à la donation d'un particulier.